Le vote de la loi à l'AN retardé d'une semaine..
pour fêter cette petite victoire, une citation de Victor Hugo que l'on a entendu hier à l'Assemblée Nationale:
« Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient — le mot n’est pas trop vaste — au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. »
Les débats hiers étaient désolants, avec des opposants à l'Hadopi qui sont arrivés avec des amendements pondérés, travaillés et très argumentés, qui ont eu, 11 heures durant !, pour seule réponse du rapporteur du texte et de la ministre: "Avis défavorable". Tels des automates, refusant d'entendre la raison, même sur les nombreux points soulevés par les députés opposés au texte qui ne remettaient pas en cause son esprit mais rendaient son application plus réaliste (!), ils ont opposé leur mutisme aux efforts des quelques uns qui, seuls, avaient fait leur travail.
Une honte pour la démocratie, mais un vrai bonheur pour les oreilles. Les opposants à l'Hadopi auront cité Ronsard, Hugo, Hegel, Cervantes... et quasimment toujours de façon appropriée. Une leçon.
« Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient — le mot n’est pas trop vaste — au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. »
Les débats hiers étaient désolants, avec des opposants à l'Hadopi qui sont arrivés avec des amendements pondérés, travaillés et très argumentés, qui ont eu, 11 heures durant !, pour seule réponse du rapporteur du texte et de la ministre: "Avis défavorable". Tels des automates, refusant d'entendre la raison, même sur les nombreux points soulevés par les députés opposés au texte qui ne remettaient pas en cause son esprit mais rendaient son application plus réaliste (!), ils ont opposé leur mutisme aux efforts des quelques uns qui, seuls, avaient fait leur travail.
Une honte pour la démocratie, mais un vrai bonheur pour les oreilles. Les opposants à l'Hadopi auront cité Ronsard, Hugo, Hegel, Cervantes... et quasimment toujours de façon appropriée. Une leçon.